al capone
Al Capone est né à Brooklyn le 17 janvier 1899. Il quitta l’école à 14 ans après avoir frappé un professeur et commença peu de temps après à accomplir de petites missions pour un de ses voisins, Johnny Torrio, qui contrôlait la loterie du quartier italien ainsi que plusieurs bordels et tripots.
En 1918, Capone quitta son travail et s’enfuit pour Baltimore. Quand son père mourut en 1920, Torrio le contacta, lui indiquant que Chicago était un terrain quasiment libre l’invitant à le rejoindre sur place. C’est à Chicago collaborant avec Torrio, que Capone commença son ascension vers les plus hautes sphères du crime organisé. »
À l’arrivée de Capone l’organisation de Torrio était déjà une affaire très rentable, rapportant 10 millions de dollars par an grâce à la bière, le jeu et la prostitution. Le gang comptait entre 700 et 800 hommes. Capone commença en bas de l’échelle comme rabatteur à l’entrée d’une maison close. C’est probablement là qu’il rencontra Jack Guzik, un membre d’une famille juive de proxénétisme. Ils se lièrent rapidement, et Guzik devint le trésorier de l’organisation. L’estime que Capone portait à Guzik fut démontrée en 1924, quand un braqueur nommé Jow Howard fit une remarque antisémite en leur présence. Capone l’abattit de six balles, devant témoins, dans un saloon de South Wabash Avenue. Capone fut interrogé par le procureur adjoint de l’État, William McSwiggin, mais relâché faute de preuve : tous les témoins semblaient soudainement souffrir de troubles de la mémoire. En 1922, Capone fut rejoint par son frère Ralph. Al capone devint patron du Quatre-Deux, et associé de Torrio, recevant un salaire de 25 000 dollars par an. En 1923, poussés par l’élection de William E. Dever un maire peu coopératif qui avait fait fermer 7000 bars clandestins, Torrio et Capone déplacèrent leur quartier général du Quatre-Deux jusqu’à l’Hawthorne Inn, à Cicero, dans la banlieue de Chicago, et donc hors de la juridiction du maire.
Le secteur était dominé par la centrale Western Electric, qui employait 40 000 personnes et payait bien, la population avait donc beaucoup d’argent à dépenser dans les officines de paris et les bars de Capone. Cicero avait aussi une importante communauté tchèque, habituée à la bière bohémienne fournie par les O’donnell du quartier Ouest, qui n’avaient pas rejoint le syndicat de Torrio, et considéraient Cicero comme faisant partie de leur territoire. Torrio testa l’étendue de leur pouvoir en installant une maison de passe sur Roosevelt Road. La police locale, à la demande des O’Donnell, la fit promptement fermer. Torrio pour venger la fermeture de son bordel, envoya le shérif du comté de Cool confisquer les machines à sous de Vogel. Torrio organisa ensuite une rencontre avec Vogel et les O’Donnell et négocia une trêve.Les machines furent rendues, et Torrio accepta de ne pas ouvrir de maisons closes à Cicero. Il permettait aussi aux O’Donnell de continuer la distribution de bière dans certains quartiers de la ville. En échange le Syndicat obtenait l’autorisation de vendre de la bière dans le reste de la ville, et d’ouvrir des casinos et des cabarets ou il voudrait.
Le premier défi auquel Capone eut à faire face fut la prise en main de la municipalité de Cicero. L’opportunité s’en présenta à l’occasion de l’élection municipale de 1924, opposant le démocrate Rudolph Hurt et le républicain Joseph Z. Klenga l’élection eut lieu le 1er avril. Capone mit tout le poids du Syndicat dans la balance pour favoriser Klenga. Capone avait installé toute sa famille à Chicago, et ses frères Ralph et Franck, ainsi que son cousin Charly Fischetti aidèrent à la campagne musclée en faveur de Klenha et des autres candidats soutenus par les gangs. Ils étaient assistés par 200 hommes de main installés autour dans bureaux de vote pour terroriser les électeurs. ils allèrent jusqu’à vider les urnes pour les bourrer de bulletins de leurs candidats. La violence de ces opérations et la rumeur de la fraude remontèrent jusqu’au juge du comté, Edmund J. Jarecki, qui déploya une force de 70 policiers en civil et en voitures banalisées ayant ordre d’aller chercher les responsables à Cicero. La première personne qu’ils virent en passant devant la centrale électrique fut Frank Capone. Croyant à l’attaque d’un gang rival, Frank tenta de sortir son arme, mais fut littéralement coupé en deux par la décharge de plusieurs fusils. Les policiers vidèrent leurs armes sur son cadavre, et le laissèrent là. Le gang lui organisa de superbes funérailles
Al Capone avait perdu un frère, mais il avait remporté l’élection et était à présent le maître de Cicero.
La base d’opérations de Capone à Cicéro était L’Hawthorne Inn, au 4833 de la 22e rue. L’attaque qui avait coûté la vie à son frère lui fit renforcer la sécurité, et il fortifia l’endroit
Capone contrôlait à présent 161 bars clandestins à Cicero et 150 tripots. L’un d’entre eux rapportait 50 000 dollars par jour. Capone possédait aussi 22 maisons de passe.Le chiffre d’affaires de l’empire de Capone avoisinait les 105 millions de dollars par an mais les coûts de fonctionnement étaient élevés. Les pots-de-vin à la police représentaient 30 millions à eux seuls. Mais malgré tout, les bénéfices restaient colossaux. Les hommes travaillant pour Capone gagnaient 250 dollars par semaine. Capone continue donc à prospérer des années durant. Éliminant sur son passage plusieurs adversaires
Il continua sa vie de pacha dans le crime. Tous les meurtres qu’il fit restèrent impunis. Tous les procès contre les coups qu’il porta furent abandonnés soit faute de preuve, soit faute de témoin
En 1927 suite au procès opposant Sullivan au ministère public des États-Unis,
À l’heure dite, en lieu et place du camion ce furent trois hommes portant l’uniforme de la police de Chicago et des mitraillettes Thompson qui se présentèrent accompagnés de deux hommes en civil. Il y avait là 7 personnes. Les membres du gang ne s’inquiétèrent pas outre mesure, pensant à une simple descente de police. On leur ordonna de s’aligner face au mur. Puis les « policiers » (des hommes de Capone) ouvrirent le feu, les tuant tous.
Plusieurs manifestations anti-prohibition se faisaient sentir et l’opinion publique suite au massacre de
Capone adora l’idée. Humphreys fit enlever le président du syndicat local des livreurs de lait, touchant une rançon de 50 000 dollars, qu’il utilisa pour monter sa propre entreprise de livraisons, et mina la concurrence en employant des chauffeurs non syndiqués. Les prix baissèrent, et bientôt Meadowmoor détint un monopole de fait sur ce marché.
Début 1931, alors que la crise s’aggravait, des milliers de chômeurs se retrouvèrent dans les rues de Chicago. Capone saisit l’opportunité de combattre son image d’ennemi public numéro 1 en ouvrant une soupe populaire sur pendant les mois d’hiver. Le jour de Thanksgiving, il nourrit plus de 5000 personnes. Ces preuves de bonne volonté aidèrent à améliorer son image auprès du peuple américain.