le titanic

Publié le par nc

C'est le 31 mars 1909 que débute la construction du Titanic.
Deux ans plus tard, soit le 31 mai 1911, la coque du Titanic étant terminée, on met le navire à flot. Pour lui permettre de mieux glisser vers l'eau, on enduit sa coque de 20 tonnes de savon et de suif. Cinq remorqueurs le tirent et le stationnent le long d'un quai. Cependant, le navire est loin d'être fini; Plusieurs mois de travail sont encore nécessaires pour installer les équipements intérieurs.

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Le 18 septembre 1911, la White Star Line annonce que le voyage inaugural débutera officiellement le 20 mars 1912, mais un imprévu l'oblige à repousser la date du départ.
En effet, l'Olympic, qui est en service depuis 1910, est entré en collision avec un autre bateau, le croiseur Hawke, et doit donc être réparé. La construction du transatlantique se termine donc le 31 mars 1912.

Avec sa double coque en plaque d'acier rivetées et ses 16 compartiments séparés par 15 cloisons étanches, le Titanic offrait une sécurité maximale. Si jamais un des compartiments était touché, on pouvait fermer les cloisons depuis la passerelle à l'aide d'une commande électrique.
Le transatlantique était aussi muni de huit pompes offrant une capacité d'évacuation de 400 tonnes d'eau à l'heure.Deux compartiments pouvaient être inondés sans que le navire soit en danger, les autres assurant sa flottabilité.
En outre, le Titanic était doté d'un système de navigation à la fine pointe de la technologie, pour l'époque. il disposait de détecteurs de fumée dans les endroits névralgiquesainsi q’un appareil de détection acoustique permettait de repérer des obstacles immergés.
La puissance totale transmissible aux hélices était de 46,000 chevaux.
Le Titanic disposait aussi d'un système téléphonique. Il s'agissait d'une installation double composée d'un central réservé à la navigation et d'un système interne. Le premier reliait entre eux la passerelle de commandement, la plage avant, le nid-de-pie, la salle des machines et le compartiment arrière. Le second, d'une capacité de 50 lignes, permettait aux clients occupant les cabines de luxe de communiquer avec les différents services. Le Titanic possédait de plus une installation T. S. F.  Qui permettait d'émettre et de recevoir des messages télégraphiques.http://www.vfxhq.com/1997/stills/titanic/td27.jpg

le 14 avril 1912, deux jours après l'appareillage, le Titanic traverse l'Atlantique Nord à une vitesse de 22 noeuds, soit 700 m à la minute.
23h40 : la nuit de dimanche le 14 avril 1912, les veilleurs Fleet et Lee dans la hune du grand mat se penchent en avant, les yeux écarquillés, un iceberg sort de la brume droit devant à environ 600 mètres de la coque.
fleet prend le téléphone et appelle l'officier Murdock : "Iceberg droit devant".
"Merci", répond Murdoch.
Avant même de raccrocher, l'officier commande : "La barre à bâbord toute".
L'homme de barre tourne au maximum la barre à bâbord. Simultanément, Murdoch actionne le transmetteur d'ordres : "Stoppez les machines, en arrière toute" et commande la fermeture des cloisons étanches.
il va trop vite, il tourne très lentement. L'impact est inévitable.
23h45 : Le Titanic heurte un iceberg qui déchire la coque du navire sur plus de 90 m de long. L'iceberg éventre les 6 premiers compartiments étanches faisant pénétrer de l'eau en grande quantité. Le capitaine se lève au moment de l'impact et va voir ce qui ce passe à la passerelle. Il questionne l'officier Murdoch.
"Qu'est-ce qui c'est passé" ?
"Nous sommes entrés en collision avec un iceberg".
Smith se tourne vers l'officier Boxhall et dit : "Allez inspecter les dégâts".
Il fait reprendre la marche avant lente. Il jette un coup d'oeil sur l'habitacle de la timonerie et voit que l'indicateur d'assiette affiche une inclinaison de 5° sur tribord. Le capitaine fait alors à nouveau arrêter les machines.http://www.pottsoft.com/home/titanic/jpgs/trs_dawn.jpg

0h00 :  Smith se rend auprès du radio Phillips, il l'interrompt alors qu'il transemttait des messages aux familles des passagers et lui dit : " Lancez des C.Q.D a tous les navires qui pourront nous entendre, nous sommes entrés en collision avec un iceberg et nous coulons à pic."
À ce moment, Boxhall revient de son inspection. Tout semble en ordre. Smith, douteux lui demande de faire une inspection plus approfondie avec l'ingénieur en chef Thomas Andrews qui est sur le navire.
0h15 :  Ils remontent à la passerelle le visage sombre et Andrews prend la parole : "Avec l'ampleur des dégâts, le Titanic en à pour une heure - une heure et demi à flotter, deux heures tout au plus". Le capitaine Edward Smith prend la décision de faire évacuer le navire. Andrews se retourne, affolé, vers Smith et lui rappelle : "Nous manquons de canots, il y a de la place pour seulement 1178 personnes sur 2227 passagers. Près de la moitié des passagers de ce navire sont condamnés à mort ".
Entre 0h15 et 2h17, plusieurs navires ont entendus les C.Q.D. de Phillips comme le Mount Temple qui se trouvait à 95 Km du naufrage, le Frankfurt qui se trouvait à 285 Km, le Bismark qui se trouvait à 130 Km, le Baltic qui, par chance, réussit à l'entendre vu qu'il se trouvait à 450 Km, le Virginian qui se trouvait à 315 Km et finalement le Carphatia qui part à toute vapeur après avoir capté un message
0h45 : les hommes de bord reçoivent l'ordre d'avertir tous les passagers de s'habiller chaudement, de mettre leurs gilets de sauvetage et de sortir à l'extérieur. Ils font embarquer des passagers dans les canots de sauvetage.
Le premier canot est descendu. Il compte 65 places, mais seules 28 personnes montent à bord. Un deuxième canot est mis à la mer avec seulement 12 passagers à bord.
La loi exigeait que l'ensemble des canots de sauvetage du Titanic offrent 962 places. Il en comptait 1178. Seulement, le navire avait à son bord 2220 passagers. 472 des places disponibles n'ont pas été utilisées.
Lorsque le dernier canot s'est éloigné, vers 2 h du matin

0h55 :  commence la descente des canots de sauvetage. C'est alors que l'on lance les premières fusées de détresse, ce qui cause un moment de panique chez les passagers qui commencent à se rendre compte de l'ampleur des dégâts.
Les canots nos 5 et 7 ont été parmi les premiers à être mis à l'eau, du côté tribord. Sous la direction de l'officier Pitman, ils allaient être amarrés l'un à l'autre pendant la nuit.
Le canot no 6 s'éloigne du bateau.
Le canot no 3 s'éloigne à son tour. Mais l'homme d'équipage et le barreur sont si peu expérimentés qu'ils reviennent accidentellement vers le paquebot en train de sombrer.
Le canot no 1, d'une capacité de 40 passagers, n'en contient que 12
Les musiciens jouent sur le pont, près de l'entrée de la section première classe, du côté bâbord.
Le canot no 8 transporte 28 personnes
Avec 56 personnes à son bord, le canot no 9 s'éloigne à tribord.
Des fusées de détresse sont lancées à partir du pont tribord.
Le canot no 12, à bâbord, transporte 40 femmes et enfants, en plus de 2 marins. Quand l'embarcation rejoint finalement le '' Carpathia '', venu porter secours, elle compte à son bord plus de 70 personnes.
Le canot no 14 déjà plein, un groupe de passagers cherchent à sauter dans l'embarcation. L'officier Lowe tire dans les airs pour rétablir l'ordre.
Le canot no 10 s'éloigne du côté bâbord. Il s'amarrera plus tard aux canots nos 4 et 12 ainsi qu'au canot D1.
Le canot no 16 est prêt pour la mise à l'eau, avec 56 personnes à son bord.
Le plus chargé des canots de sauvetage, le no 11, part du bateau, transportant environ 70 passagers.
Réunissant 64 personnes à son bord, le canot no 13 vient d'être mis à la mer. Des remous causés par le déséquilibre du paquebot forcent le maître de manouvre à éloigner rapidement l'embarcation.
Le canot C est descendu avec 39 personnes à bord, dont Bruce Ismay, président de la White Star Line.
Le canot no 2, mis à l'eau près du pont à bâbord, s'éloigne en transportant 25 passagers. Sa capacité est de 40 places.http://www.mmem.spschools.org/2F.9798/Titanic/Titanic.Images/sinking.jpeg

Plus de 1500 personnes sont encore sur le bateau lorsque, vers 2 h, le canot D est prêt à être mis à l'eau, avec 44 femmes et enfants à son bord. Pour éviter une émeute, les hommes d'équipage forment un cordon et l'officier Lightroller menace la foule avec un revolver.
Les hommes d'équipage tentent de dégager le canot B du toit des appartements des officiers. L'embarcation tombe sur le pont, à l'envers, et part à la dérive, servant de bouée à 28 hommes.
Le canot A, aussi placé sur le toit des appartements des officiers, reste à la surface alors que le paquebot s'engouffre dans l'océan. Plus d'une douzaine de naufragés grimpent à bord du canot à moitié rempli d'eau.

Vers 2h00 : les 16 canots de sauvetage sont occupés de passagers et s'éloignent. L'orchestre joue toujours sur le pont et 1500 personnes se trouvent alors encore sur l'épave.

2h18 : le navire se coupe en deux. Plusieurs passagers sont tués lors de la coupure. La partie avant coule faisant redresser la partie arrière. Les lumières du navire s’éteignent
2h20 : la partie arrière coule aspirant plusieurs passagers sous l'eau. Plus de 1500 personnes sont condamnées à se noyer dans l'eau glaciale de l'Atlantique Nord. Plusieurs passagers demandent aux commandants des canots de se rapprocher du lieu du désastre

Certains matelots, traumatisés par le naufrage refusent de bouger d'un seul pouce. Un canot se rend sur les lieux et réussit à sauver 9 personnes d'une mort certaine.

 4h10 : les naufragés se réveillent et voient un navire apparaître dans cette matinée magnifique, c'est le Carphatia qui est finalement arrivé sur le site du naufrage. Les canots 4, 10, 12 et B arrivent en premier mais à la dernière minute, le radeau B est laissé à la dérive. Les canots 14, D et A prennent le radeau B au passage et se rendent au Carphatia. Les autres canots arriveront plus tard dans la matinée.

 Des 868 survivants, 711 ont été rescapés par le Carpathia, arrivé sur les lieux du drame vers 5 h du matin. L'équipage de ce navire a mené une opération de sauvetage qui a duré sept heures.

Publié dans le 20 eme siecle

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