le mur de berlin
L'année 1949 voit la création à l'ouest de
Avec le durcissement de la guerre froide


Depuis sa création,
À partir du 4 août 1961 un décret oblige les travailleurs frontaliers à s'immatriculer comme tels. Avant même la construction du mur, la police de
Le programme de construction du Mur est un secret d'État. Le mur sera érigé en pleine nuit par des maçons au nom du Parti et sous la protection de policiers et de soldats
Certes, les Alliés avaient eu vent de la décision visant au verrouillage de Berlin-Ouest, ils se montrent cependant surpris par son ampleur et sa soudaineté. Cependant leurs droits d'accès à Berlin-Ouest étant respectés, ils décident de ne pas intervenir.
La déclaration publique du sommet du Pacte de Varsovie propose de « contrecarrer à la frontière avec Berlin-Ouest la volonté de nuire aux pays du camp socialiste et d'assurer autour de Berlin une surveillance fiable et un contrôle efficace. » Le 12 août 1961, Le conseil des ministres de
Le 12 août 1961,une conférence a eu lieu à Berlin-Est au centre de décision du SED en présence de hauts responsables du parti. On y apprend que la situation d'émigration croissante de fugitifs rend nécessaire le bouclage de Berlin-Ouest dans les jours qui suive
Dans la nuit du 12 au 13 août 1961, 14 500 membres des forces armées bloquent les rues et les lignes menant à Berlin-Ouest. Des troupes soviétiques se tiennent prêtes au combat et sont présentes aux postes frontières. Tous les moyens de transport entre les deux Berlin sont interrompus. En septembre 1961, des métros et des trams circuleront cependant sous Berlin-Est
Le chancelier fédéral Adenauer appelle le jour même la population au calme et à la raison et évoque sans plus de précisions des réactions que les alliés s'apprêtent à prendre en commun. Il attend deux semaines avant de se rendre à Berlin-Ouest. Seul le maire de Berlin-ouest et futur chancelier allemand Willy Brandt réagit énergiquement - mais impuissant - contre l'emmurement de Berlin et sa coupure définitive en deux. Le 16 août 1961, une protestation de 300 000 personnes entoure Willy Brandt devant la mairie.
La réaction des Alliés est traînante : il faut attendre 20 heures avant que les colonnes militaires ne se présentent à la frontière ; 40 heures pour qu'un avertissement ne soit communiqué au commandant soviétique de Berlin ; 72 heures seront même nécessaires pour que les protestations des diplomates alliés n'atteignent Moscou.
le président John Kennedy soutient la ville libre de Berlin. Il envoie un groupe de combat supplémentaire de 1 500 hommes à Berlin-Ouest et remet en service le général Lucius D. Clay. Le 19 août 1961, le vice-président américain Lyndon Johnson se rend à Berlin. Ulbricht impose aux employés et aux officiers alliés des contrôles aux postes de police et de douane, ce qui déclenche la colères. Finalement, le commandant du Groupe des troupes soviétiques stationnées en RDA doit intervenir énergiquement auprès des fonctionnaires de
Le 27 octobre, on en vient à une confrontation directe entre troupes américaines et soviétiques ; 10 chars américains et soviétiques se postant précisément de part et d'autre de la frontière. Les chars se retirent le lendemain, aucune des deux parties ne voulant enclencher pour Berlin une guerre nucléaire.
Les ressortissants de Berlin-Ouest ne pouvaient déjà plus depuis le 1er juin 1952 entrer librement en RDA. Après de longues négociations, un laissez-passer est introduit en 1963 permettant à plusieurs milliers d'habitants de Berlin-Ouest de visiter leurs familles en fin d'année.
À partir du début des années 70, la politique suivie par Willy Brandt et Erich Honecker rend les frontières entre les deux pays un peu plus perméable.
le mur de Berlin tombe dans la nuit du jeudi 9 au vendredi 10 novembre 1989 ,après plus de 28 années d'existence. Cet évènement qui a changé la face de l'Histoire a été porté d'une part des manifestations massives et l'exigence affirmée de liberté de circulation dans l'ex-RDA.
Grâce aux annonces des radios et télévisions de Berlin-ouest et de RFA, la nouvelle se propage rapidement. Plusieurs milliers de Berlinois se pressent aux points de passages et exigent de passer. À ce moment, ni les soldats surveillant les frontières, ni même les fonctionnaires du ministère chargé de la sécurité d'État responsables du contrôle des visas n'avaient été informés. Sans ordre concret ni consigne mais sous la pression de la foule, le point de passage de
Les citoyens de 
La largeur totale de ces installations dépendait de la concentration en maisons près de la frontière et allait d'environ
En plusieurs endroits, la ligne de démarcation entre Berlin Ouest et Berlin Est traversait des cours d'eau navigables. Le Sénat de la ville de Berlin Ouest avait mis en place des lignes de bouées blanches et des panneaux portant l'inscription limite de secteur. Les bateaux navigant dans Berlin Ouest devaient respecter les limites du secteur. Du côté RDA des bateaux des troupes frontalières patrouillaient régulièrement.
Les postes de passage entre Berlin-Ouest, Berlin-Est. Ceux qui désiraient passer devaient s'attendre à des contrôles très stricts de la part des douaniers et des services d'émigration et d'immigration ; cependant les formalités se déroulaient de manière correcte. Du côté Ouest, on franchissait des postes de police et de douanes, mais les simples personnes n'étaient en général pas contrôlées,. Le trafic avec le reste de
Le trafic des biens était astreint à la douane. Lors de l'unification monétaire de l'Allemagne, le 1er juillet 1990, tous les postes frontière furent abandonnés : seuls quelques installations restèrent érigées en guise de mémoriaux.
Le nombre exact des victimes du Mur fait l'objet de controverses : il est en effet difficile à évaluer aujourd'hui, chaque nouvelle victime ayant été systématiquement passée sous silence en RDA. 1135 personnes y ont laissé la vie. Les premiers tirs mortels s'abattent le 24 août 1961 sur Günter Liftin, 11 jours après la fermeture de la frontière Chris Gueffroy est la dernière victime du Mur en févriers 1989
Des estimations parlent de 75 000 hommes et femmes condamnés jusqu'à 2 ans de prison en tant que « déserteur de la république »la chute du mur de berlin signifie la fin de la guerre