evolution des force francaise libre
(7 000 hommes début août 1940), petites unités diverses.
Afrique-Équatoriale française :
(17 500 hommes dont 15 000 indigènes en septembre 1940)
A la fin de l’année 1941, l’effectif global des troupes françaises libres s’élève à environ 50 000 hommes pour les trois armes.
- Grande-Bretagne : 1 150
- Levant : 26 640
- Libye : 5 200
- AEF : 18 000
- Nouvelle-Calédonie : 1 250
- Tahiti : 410
- Indes : 200
- au Tchad : un régiment de tirailleurs
- en Oubangui-Chari : un bataillon
- au Cameroun : un régiment
- au Gabon : un bataillon
- un autre au Moyen-Congo (Brazzaville) et un à Pointe-Noire.
Des dépôts existent à Brazzaville, à Bangui et à Libreville ainsi que des services.
A Tahiti : a été formé une compagnie autonome d’infanterie coloniale.
Dans l’Est africain : en Somalie britannique se trouve un détachement de recueil pour les évadés de Djibouti et un bataillon de marche (BM4) arrivé de Syrie le 31 juillet 1941 à la demande du représentant de la France Libre en Éthiopie.
En Grande-Bretagne : l’état-major des FFL, des unités de formation au camp Old Dean de Camberley et l’École des cadets de la France Libre alors installée dans les locaux d’une Public School à Malvern (Worcester). Le corps des volontaires françaises (anciennement Corps féminin) compte environ 150 femmes.
- 70 000 hommes dont 15 000 en Libye.
- Grande-Bretagne : petites unités diverses (fusiliers marins, etc.)
- Levant : 2 brigades
- Afrique : 2 brigades (Cameroun, Tchad)
- Libye : Force " L "
- 4 divisions d’infanterie
- 2è DI marocaine (créée le 1er mai 1943, engagée en Italie fin novembre 1943)
- 3è DIA (créée le 1er mai 1943 par transformation de la division de marche de Constantine engagée en Italie en décembre 1943)
- 4è division marocaine de montagne (engagée en Italie en février 1944)
- 1ère division motorisée d’infanterie ( engagée en Italie en avril 1944)
- 3 groupes de Tabors marocains
- 1 division d’infanterie
- 9è DI coloniale (la division coloniale motorisée est mise sur pied en mars 1943, transformée le 16 avril en 1ère DI coloniale, puis prend l’appellation de 9è DIC le 16 juillet 1943)
- 3 divisions d’infanterie et 4 divisions blindées :
- 7è DI algérienne
- 8è DIA
- 10è DIC (dissoute le 29 février 1944)
- 1ère D blindée (créée le 1er mai 1943 à partir de la 1ère brigade légère mécanique)
- 2è DB (la force " L " en août 1943, prend l’appellation de 2è DB)
- 3è DB (dissoute le 1er septembre 1944)
- 5è DB
- Brigade mixte de l’Afrique française libre (fusion des brigades du Cameroun et du Tchad).
560 000 hommes (1er septembre 1944)
1 million d’hommes (fin 1944)
Alsace
- 1è DMI, 2è DIM, 3è DIA, 4è DMM, 9è DIC
- 10è DI (créée le 1er octobre 1944)
- 1ère DB, 2è DB et 5è DB
- Alpes :
- 1 division d’infanterie
- 27è D. alpine (créée fin septembre 1944, la 1ère division alpine FFI est transformée le 16 novembre 1944 en 27è DA).
- 1 division d’infanterie
- 19è DI (constituée dans le Morbihan)
En Algérie, durant les années 1942 à 1944, cinq séries d’aspirants sortiront de l’École militaire de Cherchell. Deux d’entre elles recevront a posteriori des noms de promotions : Veille au drapeau de 1943 ; Rome et Strasbourg de 1944.
(Cérémonies du 20 mai 1945 et du 27 mai 1945.)
Sur 4 500 officiers de cette école, 461 donneront leur vie pour la France. L’École sera décorée de la Croix de guerre avec palme.
1 250 000 hommes
(5 millions de soldats américains, britanniques et canadiens sur le continent européen)
- 5 divisions d’infanterie (1ère DMI, 2è DIM, 3è DIA, 4è DMM et 9è DIC) et 3 divisions blindées (1ère, 2è et 5è DB)
- 5 divisions d’infanterie (1ère, 10è, 14è et 36è DI, 27è DA).
- 3 divisions d’infanterie (19è, 23è et 25è DI)
- 1 division blindée (3è DB) et 2 divisions coloniales d’Extrême-Orient (1ère et 2è DCEO)
- 7 divisions d’infanterie et 3 divisions blindées
- 3 divisions d’infanterie
- Atlantique :
- 3 divisions d’infanterie
en 1943, les Français combattant pour la Libération ne font plus partie des "Forces Françaises libres". Le mouvement créé par de Gaulle fut rebaptisé "France Combattante" et s'est uni aux forces fournies par l'AFN, bien plus nombreuses que les FFL de 1942. On peut considérer à partir de cette date que l'armée française a repris le combat aux cotés des Alliés. La France, vaincue en 1940, figurera ainsi parmi les pays vainqueurs de la Seconde Guerre mondiale.